Mircea
Cantor

Mircea Cantor, né en 1977 (Oradea, Roumanie), est un artiste qui, selon ses propos, « vit et travaille sur Terre. » Artiste en quête de spiritualité, de méditation et de poésie visuelle dont la pratique polymorphe s’inspire du quotidien, Cantor parvient, à travers d’ingénieux jeux de répétition, de rythme et de symétrie, à créer de puissantes images poétiques laissant une trace indélébile dans l’esprit. Ses œuvres nous incitent ainsi à méditer sur notre propre liberté de circulation, les concepts de frontières et de limitations, et sur les courageuses mais souvent audacieuses tentatives de sublimation et de subversion du monde. 

Au début des années 2000, il se fait remarquer avec le film The Landscape is Changing (2003) dans lequel des manifestants brandissent de grands miroirs en guise de slogans. Ses moyens d’expression sont cependant plus divers que le seul médium cinématographique. Il s’essaie à la sculpture, l’installation, la conception graphique (il a élaboré la charte graphique du Frac Pays de la Loire) ou plus récemment à la scénographie dans le cadre d’une mise en scène du Petit Prince par Alexandru Dabija au Teatrul de Comedie de Bucarest (2017). À l’occasion de la saison anniversaire de l’Opéra de Paris, il a également été invité en 2018 à illustrer les divers programmes de spectacles. 

Le dessin prend de plus en plus de place dans sa pratique. Dès 2011, il s’intéresse ainsi aux peintres chinois du XIXe siècle ou aux peintres zen japonais, en particulier pour la vitesse avec laquelle ces derniers parviennent à mettre en forme des idées ou leur sujet. C’est cette recherche de la « prima linea », du trait vif et concis imposé par les circonstances, qu’affectionne Mircea Cantor.

Il est lauréat du prix de la Fondation Paul Ricard (2004) et du Prix Marcel Duchamp (2011). Ses oeuvres ont rejoint de grandes collections internationales telles que le MoMA (New York), le Walker Art Center (Minneapolis), le Philadelphia Museum of Art (Philadelphie), le musée national d’Art moderne – Centre Pompidou (Paris), le Museum Albteiberg (Mönchengladbach), le Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofia (Madrid), le Kunsthaus (Zurich), la Collection Pinault (Paris), la Fondation Louis Vuitton (Paris), la Rennie Collection (Vancouver). Parmi ses dernières expositions personnelles, mentionnons celles au Base/progetti per l’arte (Florence) en 2022 avec «Fire Doina», «Nulla dies sine linea» chez Dilecta en 2021, «Am I really free» au STUK Arts Center (Louvain) en 2020, celles du musée de la Chasse et de la Nature à Paris à l’occasion de la saison France-Roumanie (2019), du musée d’Arts de Nantes (2019), de la Fondation d’entreprise Hermès à Tokyo (2018), de la Fondazione Giuliani à Rome (2017), de la Fondation Francès à Senlis (2016), de la Dvir Gallery à Tel Aviv (2016), d’Art Basel (projet spécial en 2015), de la galerie Magazzino à Rome (2014), du musée national d’Art moderne – Centre Pompidou (2013). En 2022, il a participé à « The Summer That Never Was » au Laboratorio Arte Alameda (Mexico City) et à trois expositions à la Dvir Gallery à Paris et Bruxelles. Il est représenté par Magazzino (Rome) et Dvir Gallery (Tel Aviv/ Bruxelles).

Les Éditions Dilecta ont publié en 2020 une monographie de Mircea Cantor avec des textes de Philippe-Alain Michaud et Minea Mircan.

Il est représenté par Magazzino (Rome), et Dvir Gallery (Tel Aviv – Bruxelles).

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