Teinté d’audace et d’ironie, le travail de Pauline Rousseau questionne la limite ténue entre réalité et fiction, entre vérité et fantasme. Le processus créatif est transgressif, parfois proche de la performance. L’appareil photo devient prétexte pour mettre en scène de manière autofictionnelle les vies passées et futures de l’artiste.
Diplômée de l’École du Louvre puis de l’École Nationale Supérieure de la photographie d’Arles en 2016, Pauline Rousseau est lauréate, cette année-là, de la bourse de l’International Center of Photography (New-York), de la Carte Blanche du PSG et est nominée pour la Bourse du Talent de la BNF.
Elle a depuis participé à plusieurs résidences d’artistes dont celle au centre d’art Carpe Diem (Lisbonne, 2014), à Zinder sur invitation du CNRS (Niger, 2018) ou en Martinique avec les ateliers Médicis (2020). Son travail a été exposé entre autres : aux Rencontres Internationales de la Photographie (Arles), à la galerie Agnès b (Paris), à la fondation Yvon Lambert (Avignon), à l’Alliance Française de Singapour, à la galerie Paris-B, ou plus récemment cette année à l’Atrium de Fort-de-France (Martinique) avec une exposition personnelle « Alors que leurs voix s’élèvent ».
Elle est résidente à « Rouvrir le Monde » à Marseille en août 2022 avec le soutien de la Drac PACA et une exposition personnelle lui sera consacrée en mai 2023 aux Archives nationales d’Outre-Mer à Aix-en-Provence sur son projet « Zinder 1900-2020 » en partenariat avec le CNRS et la BNF.
