Bill Culbert

Textes d’Amélie Lavin, Yves Abrioux

À l’occasion de l’exposition dédiée à Bill Culbert au musée des Beaux-Arts de Dole (3 octobre 2015-28 février 2016), les Éditions Dilecta consacrent une monographie à l’artiste. Ses installations sont autant d’expérimentations créatives qui questionnent l’aspect sculptural des objets qu’il récupère et associe à la lumière fluorescente des néons.

Bill Culbert est né en 1935 à Port Chalmers (Nouvelle-Zélande). Il étudie les Beaux-Arts à la Canterbury University School of Art, puis quitte la Nouvelle-Zélande pour étudier la peinture en Grande-Bretagne, au Royal College of Art de Londres. Son installation en Provence en 1961 lui fait découvrir la lumière du sud et le pousse à abandonner la peinture pour travailler directement la couleur avec la lumière. Il commence à utiliser alors la photographie mais aussi à produire des installations, des sculptures, des assemblages dans lesquels il inclut directement des sources lumineuses, ampoules, tubes fluorescents.

Depuis 1960, son travail a été montré dans de très nombreuses expositions collectives et a fait l'objet de plus d'une centaine d'expositions personnelles en Nouvelle-Zélande, en Europe, aux États-Unis et en Australie. Il a reçu des commandes pour des installations dans l’espace public à Christchurch, Wellington, Auckland et Londres. Bill Culbert a représenté la Nouvelle-Zélande à la Biennale de Venise en 2013 avec « Front Door Back », une exposition personnelle installée dans l’Istituto Santa Maria della Pieta. Il vit entre le Sud de la France et Londres, et retourne fréquemment en Nouvelle-Zélande. Son travail est représenté par Hopkinson Mossman, Auckland ; Roslyn Oxley9 Gallery, Sydney ; Fouladi Projects, San Fransisco ; Galerie Martagon, Malaucène ; Catherine Issert, St. Paul de Vence et par la Galerie MaxWeberSixFriedrich, Munich.